2022-C-Mt 11,15-27- mercredi de la15e semaine ordinaire- en invitant à lui
Année C : mercredi de la 15e semaine ORDINAIRE(litco15me.22)
Mt 11,15-27 : En invitant à Lui.
En invitant à Lui. Jésus pose un beau geste qui le fait poète social (Pape François). Il crée de l’espoir là où le fardeau à porter est lourd ; là où l’intensité des sentiments désagréables est vivement ressentie. Mine de rien, Jésus apporte sa petite contribution pour soulager le poids de la vie.
En invitant à Lui. Jésus n’étouffe ni n’efface les douleurs de la vie. Il trace au milieu des lourdeurs de la vie un chemin, celui d’éprouver le sentiment que quelqu’un comprend leur situation. Cela fait toute la différence. L’intensité de sa présence, l’immensité de sa présence ouvre un chemin d’allégement d’un lourd fardeau. Savoir que quelqu’un est proche allège la lourdeur du poids à porter jusqu’à même amener une grande paix intérieure.
En invitant à Lui. Le thérapeute Jésus n’est pas sans savoir que celui dont la vie est traversée par un lourd fardeau a tendance soit à s’isoler, soit à le faire porter, même involontairement, à son entourage. Si nous ne transformons pas notre douleur, nous la transmettrons très certainement. En s’approchant de lui, venez à moi, se produit le « miracle » de passer d’un poids lourd à léger, de l’isolement à la fraternité, de retrouver le repos recherché.
En invitant à Lui. Demandons-nous si notre présence est aussi apaisante que celle de Jésus auprès de ceux et celles dont le fardeau est trop lourd. Il s’agit plus que d’une présence physique, plus que d’apporter des solutions, surtout pas de se montrer plus fort que l’autre, seulement d’être là, d’être pleinement là, d’être seulement là et non ailleurs.
Cette qualité de présence là nait, lentement, progressivement, de nos temps de contemplation. Elle s’enracine en nous dans la mesure où nous entrons dans l’esprit d’accueil inconditionnel de Jésus. Contempler Jésus nous aide à projeter sur la réalité, souvent faite de lourdeur, le regard apaisant de Jésus.
Il faut s’entraîner à cette présence quand les situations sont faciles. Ce sera alors plus facile quand les situations deviendront difficiles. AMEN.