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Année B : Vendredi de la 2e semaine de l'Avent (Litba02v.96)
Mtt 11 : 16-19 cette génération ressemble 

Ici dans ce monde pourri... t'as beau être à la mode et aller danser dans la meilleure boite de la ville, tu ne trouves pas d'Amour parce que l'on l'a brisé " "Je ne travaille plus. Je passe mes soirées enfermée dans le noir. L'idéal serait de ne jamais être né pour n'avoir rien à envier, ni à regretter" * Paroles de deux jeunes pour dire autrement cette page évangélique de Matthieu. On ne sait plus danser de joie.

Perdus dans le désert des marchandises et "gadgets" de toutes sortes, intoxiqués par une surenchère d'audio-visuels et de salles d'amusement, notre société est à la recherche pour citer Isaie d’ un enseignement salutaire , d'une voix qui portes la bonne nouvelle. Eleve la voix avec force toi qui portes la bonne nouvelle. Élève la voix ne crains pas, Voici notre Dieu. " Notre société qui mise beaucoup sur le rêve, fait entendre le besoin de cette secrète lumière d'un Sauveur qui puisse éclairer la nuit, nos nuits, désaltérer nos soifs. Le succès des sectes et du mouvement mondialiste " New Age" en témoignent.

Qui au coeur de ce monde, le nôtre, anesthésié par tant de cris de malaise, de violence, de recherche de sens à la vie, de consommation, de peur, se re-trouve un nouvel enthousiasme pour Dieu, un désir de recherche de Dieu, de ce Dieu qui a choisi de naître là où il y a le plus de ténèbres.

Dehors on peut faire tout le mal qu'on veut, on ne pourra jamais empêcher Dieu de nous aimer jusqu'à venir vers nous. Jean-Paul 11, à cette très belle parole " que toute la Bonne Nouvelle est synthétisée dans le regard du Christ sur nous. ' C'est ce regard qui invite à danser de joie car il vient changer la terre aride en fontaines, pour ceux et celles qui marchent à sa suite et qui le suive.

Nous avons vocation de faire émerger les signes d'une vie qui se fait entendre au plus profonde de nos nuits. Nous avons vocation d'ouvrir une danse de joie. Il nous faut - au coeur de ce monde - danser de joie devant cet appel au Salut que nous entendons et qui aussi est tant attendu. Il nous faut aller au-delà des festivités de Noël pour contempler la vie nouvelle, dépasser le négativisme, les discours fatalistes, les prophètes de malheurs pour offrir ànotre monde un regard de foi sur celui qui vient nous sauver.

Un regard foi qui est, affirme le grand Jean de la Croix, "le seul moyen prochain et proportionné ', qui nous ouvre à la lumière. Une vie de foi rabougrie défaitiste ne donnera jamais que l’image d’un Dieu rabougri. Les danses macabres ne conduisent pas à la joie. Pour que cet enfant atteigne toute sa stature au coeur de notre monde, il faut que nous atteignions la nôtre dans la foi, affirme Maurice Zundel dans un de ces entretiens sur Noël.

Le vrai lieu ou danser de joie, c'est notre coeur. Le seul moyen de le rencontrer, c'est de nous recueillir jusqu'à ce que nous atteignions le plus profond, le plus intime de nous-même. Danser de joie, parce que nous sommes l'Incarnation de Dieu. Comment s'ouvrir à cet enseignement salutaire ?

A a votre contemplation: Est-ce que nous nous réjouissons de Dieu qui vient nous sauver ? des regards d'amour qu'Il pose sur nous ? Sommes-nous marqué par la joie du Salut à annoncer ? Le salut est venu, il est là au coeur de nos vies. Nous sommes sauvés. C'est le cri de foi de Jean-Paul 11 dans son livre entrez dans l'espérance. Quel que soit le poids d'épreuve, le temps d'épreuve, Jésus revient nous redire que nous sommes sauvés. AMEN

Accueil : Un Dieu qui chante et qui danse nous propose d'entrer dans la joie de son salut pour chanter, dans l'action de grâce, ses merveilles pour nous. Célébrons ce Dieu, qui comme un berger, nous porte sur son coeur

1- Jean-Paul 11, lettre aux j unes du monde no 7, mars 1985