2003-B-Mc 2,1-12-Vendredi 1e semaine ordinaire - la foi l’une des plus belles inventions de Dieu -
Année B: Vendredi de la 1e semaine ordinaire (Litbo01v.03)
Mc 2,1-12 la foi l’une des plus belles inventions de Dieu - mémoire de Saint Antoine, moine
Voyant leur foi. Croyez d’abord et vous verrez ensuite. Croyez et rien ne vous sera impossible. C’est la clé qui donnent naissance aux exploits les plus insolites comme d’enfoncer un toit ou de s’approcher de Jésus pour simplement toucher son vêtement. C’est la clé qui donne Dieu, qui livre Dieu entre nos mains dans la mesure où, en nous, il y a une ouverture. Une capacité de s’abandonner à Lui. Cette clé fait poser des gestes étranges - défoncer un toit- qui suscitent étonnement. Fait marcher des foules à sa recherche. Cette clé fait entendre des paroles inimaginables : relève-toi, marche, sois purifié de toute faute. Ce qui est le plus facile à dire demeure pour nous le plus difficile à entendre et recevoir.
Pour tenir sa promesse de nous faire entrer dans le lieu de son repos, Dieu a agi. Il a rompu le silence. Il a tendu sa main d’enfant à l’humanité en attente d’être relevée. Cet agir de Dieu est un mystère qui chaque fois qu’il se laisse voir, remplit les uns de joies, d’autres de stupeur et de consternation. Si nous pouvions pénétrer pourquoi cet homme parle ainsi, et qui, à Capharnaüm, s’est révélé et se révèle encore dans tout sa nudité de ce Fils Bien-aimé en qui j’ai mis toute ma confiance.
Contemplatives, la foi est l’une des plus belles inventions de la Sagesse de Dieu. Ce don est inépuisable. Nous pouvons toujours croire davantage. A la manière de l’athlète qui va de saut en saut toujours plus haut, la foi nous conduit à sauter de toujours plus haut dans l’étonnement : nous n’avons jamais rien vue de pareil.
Mon étonnement : dans un monde en recherche d’exploits toujours plus audacieux, comment expliquer que l’audace de la foi qui n’a pas de limite aie si peu d’adeptes ? Pourtant le prix de cet audace conduit à entrer dans un lieu de repos. On verra bien s’ils entreront dans mon repos.
Pour ne pas oublier les merveilles du Seigneur,(ps.) Antoine, issu comme François d’une riche famille, s’est retiré dans le désert parce qu’un jour il s’est laissé étonné par l’appel à tout quitter pour le suivre. Son étonnement ne cesse de séduire des hommes et des femmes à prendre un chemin de détachement pour éviter d’être une génération indocile et rebelle, de coeurs inconstants et d’esprit infidèles (ps)
À votre contemplation : Comme pour le paralysé de l’Évangile, et je dis ces mots sur le bord du mystère, la foi empêche Dieu de voir nos péchés parce qu’il est ébloui par notre accueil de sa miséricorde. Nos péchés, nos fragilités, nos légèretés ne sont plus des obstacles à notre marche vers le Seigneur. Jésus à Capharnaüm nous révèle que Dieu reste plus grand que notre coeur, plus désireux que nous de ne plus se souvenir de toutes nos fautes (Ps103,12). Ce qui nous sépare de Dieu nous rapproche de lui. Voilà l’étonnement suprême, l’étonnement des étonnements qui se poursuit maintenant dans ce pain qui devient son corps. Réalisons maintenant dans notre vie ce être baptisé dans la mort du Christ. Oui, il est grand ce mystère de la foi qui relève. Amen
accueil : Pour ouvrir ce long temps ordinaire, une foi qui étonne. Cette foi doit être d’abord écoutée si nous voulons qu’elle soit écoutée . Commence maintenant une eucharistie parce que nous n’avons jamais rien vue de pareil.
PRIÈRE à partir de marc 2,1-12
Seigneur Jésus,
je me demande ce qui m’étonne le plus
dans ce récit de miracle :
la surabondance de confiance du paralytique ?
la surabondance de l’amour en Jésus ?
l’insondable mystère de sa personne ?
La confiance du malade me stupéfie :
sa foi qui brise tous les obstacles
qui se fie et se confie à Jésus
comme Abraham à Dieu
me touche.
Seigneur donne-moi un peu,
oui, un peu de cette foi.
Devant l’absolu de cette confiance,
Jésus abonde et surabonde en bonté : le miraculé a demandé la guérison du corps,
Jésus le guérit du vrai mal.
Qui est cet homme qui a le pouvoir
de recréer l’humain tout entier
jusqu’à accorder ce même pouvoir à d’autres humains
à chacun, chacune de nous ?
Ce qui était question au temps de Jésus
est Plénitude de réponse pour nous:
l’Emmanuel, Dieu est parmi nous,
En nous
Sachons maintenant en être ses porteurs de Bonne nouvelle
pour les siècles des siècles.
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