Les peuples comme les personnes ont besoin de mémoire pour se développer. Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir. "Interroge les temps anciens .. a-t-on jamais connu rien de pareil?" Aux interrogations de son peuple, la réponse de Dieu se trouve dans la mémoire qui n'est pas souvenir du passé mais Promesse d'un avenir transfiguré.
Aujourd'hui ce termine l'année "Saint Bernard" inaugurée le 21 mars dernier pour faire mémoire, dans les mots de Bossuet, "d'un de ces vins fameux" de la foi.
La vie de Thérèse Martin, mieux connu comme Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus, est certainement une des vies les plus banales aux yeux des hommes.Et pourtant, il y a moins de 4 ans, le film Thérèse, projettait sur tous les écrans du monde, l'extraordinaire beauté de la banalité du quotidien.
Votre maitre paye bien les deux drachmes, n'est-ce pas? Vous avez bien compris qu'il s'agit ici d'une question conflictuelle. Inutile de se fermer les yeux qui veut faire l'ange... Depuis les origines du monde, le conflit est au coeur de l'existence. Séduction, envie, intérêt personnel demeure un héritage permanent. Certains, disons nous, sont nés pour créer des conflits.
" De même, dit Paul (2Cor1:5), que les tribulations abondent pour nous, de même par le Christ abonde notre consolation.". En acceptant de ne jamais perdre foi en son fils et de poursuivre ses efforts pour lui offrir ce qu'elle avait de meilleur... sa foi incontournable, Monique a recu la grâce et la joie de la consolation . " Mise à l'épreuve" elle savait que c'était là le chemin pour donner Dieu. Dieu ne se donnera jamais autrement que par l'épreuve."Heureux
Parler, quoi de plus naturel que de parler, s'exprimer, dire nos opinions. Ca semble tellement aller de soi. Tous et toutes sommes favorables à la parole retrouvée. Ce serait mal vu aujourd'hui, à l'heure du droit de la personne, de faire taire quelqu'un.
" Il y a charité quand on aime son ami en Dieu et son ennemi pour Dieu " . Ces paroles d'Augustin sont une autre façon de comprendre l'invitation de Jésus que Marc nous présente ce matin. Aimer Dieu, désirer Dieu ne suffit pas. Il nous faut aussi s'associer à son compagnon de route.
Jésus étonne et émerveille. Il guérit beaucoup de monde puis disparait brusquement dans la nuit pour prier. Le Jésus de Marc, dès le 1er chapitre , connait un tel "succès" que , malgré des consignes de silence répétées , il ne peut même plus entrer ouvertement dans la ville (1:45).
Sans me faire illusion sur l'accueil de ma proposition, je suggère que l'on décrète un moratoire de 50 ans sur l'utilisation du mot " ange " et qu'on le traduise partout par " envoyé " ou par " messager ".
Pour nous confier l'Evangile, Dieu nous a mis à l'épreuve" . Le disciple n'est pas plus grand que son maître et notre mission contemplative est aussi un chemin de croix. Nous ne maitrisons pas Celui que nos vies de contemplatives communiquent au monde. Nous sommes toujours dépassées, débordées, devrais-je dire, par sa surabondance.
