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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année a

2023-A- Lc 18, 9-14 -samedi de la 3e semaine CARÊME- déconcertante nudité.

Il est question non de faire sa prière, mais de prière. Il est question de plus que de faire des choses pour Lui. De plus que de s’obliger à la récitation rituelle des psaumes pourtant nécessaire. De plus que d’être des bureaucrates de la prière, des fonctionnaires du sacré, des diplômés de la prière. Le mot « prière » est devenu une chose fonctionnelle et pieuse pour les croyants alors qu’il est, disent les maîtres spirituels, mouvement vers l’intérieur.

2023-A-Mt 5, 17-19 -mercredi de la 3e semaine CARÊME-avons-nous l'esprit de Jésus ?

Dans un livre récent, le cardinal Hollerich, rapporteur spécial du synode sur la synodalité,[1] écrit qu’il nous faut un nouveau langage qui doit être fondé sur l’Évangile. Quand je lis ce passage et d’autres sur l’attitude de Jésus face à la loi, une question surgit en moi : qu’avons-nous fait de ce nouveau langage de Jésus ? De son attitude ? Sommes-nous fidèles à l’esprit de l’Évangile ou l’avons-nous mis sens dessus dessous ?

2023-A-Jn 4, 4-52- dimanche 3e semaine CARÊME- la religion de Jésus

Le monde a toujours été divisé, déchiré en groupes rivaux : chrétiens contre païens, catholiques contre protestants, croyants contre hérétiques, blancs contre gens de couleurs, hétéros contre homos. Etc. Au puits de Jacob, deux mondes différents se rencontrent. Rivalités entre des croyants (les juifs) et les non-croyants (les samaritains).

2023-A-Lc 15, 1-3.11-3 - samedi de la 2e semaine CARÊME- tout ce qui est à moi est à toi

J’attire votre attention sur l’affirmation prononcée par le Père de la parabole : tout ce qui est à moi est à toi. Aucun des fils ne l’a vraiment compris. Le fils cadet au lieu de jouir de tout l’héritage, il en réclame une portion. Il part avec moins que ce que le Père pouvait lui donner. Le fils aîné ne le comprend pas davantage. Il refuse la fête parce qu’il ne voit pas que c’est aussi sa fête. Les deux ne partagent pas la générosité du père. Les deux veulent une générosité mitigée. Ils veulent moins que ce que le père veut leur donner.

2023-A-Mt 20, 17-28- mercredi de la 2e semaine CARÊME- amis, il faut boire.

Quelle que soit notre position sociale, nous exerçons tous un certain pouvoir. Et comme les frères Zébédée, Jacques et Jean, nous sommes tous tentés de le mettre à notre service. Combien de fois, faisons-nous sentir aux autres nos désirs de pouvoir ? Nous baignons dans une culture du pouvoir immédiat et quasi absolu. Quelqu’un écrivait dans son journal personnel qui a été publié après sa mort : ce qui est redoutable dans le monde, ce qui est redoutable dans chaque homme, c’est le pouvoir, et seulement lui.

2023-A-Mt 17, 1-9 -dimanche de la 2e semaine CARÊME-avec de l’ici-bas, faire de l’au-delà (R. M. Rilke).

Ce récit de la transfiguration soulève la question du pourquoi. Pourquoi ce resplendissement de lumière est-il lié à un autre resplendissement, celui de la Croix. Pourquoi ce moment d’intensité de lumière annonce-t-il un autre moment d’épouvantables ténèbres ? Pourquoi tant de lumière, pourquoi tant de souffrance ? Tant de beauté, tant de laideur ? Pourquoi un visage si glorieux et si défiguré ? Pourquoi Jean qui est présent sur la montagne ne rapporte-t-il pas l’événement ? Pourquoi les maîtres de la loi disent-ils qu’Élie doit revenir ?

2023-A-Lc 11, 29-32 -mercredi de la 1ière semaine CARÊME- de la boue, j'en ferai de l'or

Que veut nous dire Luc dans ce passage racontant l’aventure de Jonas ? Il faut dépasser l’image répandue de Jonas dans la baleine. Voyons la scène.

D’un côté, Jonas prend panique devant la tâche de convertir des cœurs endurcis. Il préfère par trois fois la mort plutôt que d’entrer à Ninive. Il ne se croit pas capable d’ébranler une population à la réputation sanguinaire. Il s’appuie sur lui-même plutôt que sur Jésus. Il oublie qu’il n’est pas le centre, seulement un serviteur quelconque. Le premier évangélisateur est l’Esprit.

2023-A-Lc 5, 27-32- samedi des Cendres-Les « bons à rien » de Jésus

J’ouvre ce carême par ce dicton : il n’y a pas de saint sans passé et il n’y a pas de pécheur sans avenir. Jésus s’est littéralement tué pour aider toute sorte de monde. Je suis venu pour les malades. Cela n’est pas compris par ceux qui ont la présomption (des pharisiens de toutes les époques) de se croire meilleurs que les autres.

2023-A-Mc 9, 2-13 - samedi de la 6e semaine ORDINAIRE-avec de l'ici-bas, faire de l'au-delà.

À quelques jours du carême, ce récit de la transfiguration soulève la question du pourquoi. Pourquoi ce resplendissement de lumière est-il lié à un autre resplendissement, celui de la Croix. Pourquoi ce moment d’intensité de lumière annonce-t-il un autre moment d’épouvantables ténèbres ? Pourquoi tant de lumière, pourquoi tant de souffrance ? Tant de beauté, tant de laideur ? Pourquoi un visage si glorieux et si défiguré ? Pourquoi Jean qui est présent sur la montagne ne rapporte-t-il pas l’événement ? Pourquoi les maîtres de la loi disent-ils qu’Élie doit revenir ?

2023-A-Mc 7, 14-23 - mercredi de la 5e semaine ORDINAIRE-mon cerveau n'arrête jamais

Jésus inaugure une nouvelle manière d’être et de vivre. Il appelle à voir plus profond, plus grand. Il ouvre un espace d’intériorité dans lequel « le souffle » (peu importe le sens que nous donnons à ce mot) puisse souffler. En nous, il y a comme une brise légère (1 R 19, 11) qui contient une culture de vie sous-estimée, un chemin de guérison (Frédéric Lenoir) accessible à peu de frais.

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