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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année a

2014-A-Mt. 5, 33-37- samedi 10e semaine ordinaire- un beau combat

Voici quelle est la volonté de Dieu : c'est votre sanctification (1 Th 4,3). Dieu nous appelle pour que nous vivions dans la sainteté (1 Th 4, 7). Moi je vous dis. Ce discours est beau à entendre. Paul, ce passionné de Jésus, reconnait que ce qui est à sa portée c'est le bien, mais je ne parviens pas à l'accomplir (Rm 4, 18).

2014-A-Lc 1, 57-66 -Saint Jean-Baptiste- la voix de la Parole

Y-a-t-il plus grande joie que d'être loué par Jésus ? Et c'est bien ce qui est arrivé à Jean-Baptiste dont Jésus déclara que parmi les enfants des femmes, Il n'y avait de plus grand (Mt 11,11). Jésus est incapable de flatterie. Il ne loue pas quelqu'un pour en recevoir des avantages. Le bienheureux Guerric écrivait au XIIe siècle que Jean-Baptiste fut lueur matinale, astre de l’aurore, précurseur du Soleil, qui annonce aux mortels l’imminence du jour.

2014-A- Lc 2, 41-51- Coeur immaculée de Marie-Protéger son coeur par la parole de Dieu

La plus grande des merveilles, c'est de réaliser qu'un Dieu s'est abaissé jusqu'à la Croix pour qu'au terminus (frère Luc) de notre vie brille la lumière de Pâques. La plus inédite des merveilles, c'est de réaliser que Marie a vécu comme un trésor (Mt 6, 21) le chemin pascal de son Fils et qu'elle y a mis tout son cœur.

2014-A-Mt 11, 25-30 14e dimanche ordinaire-proclamer ta louange

e voudrais vous dire une seule chose durant les prochaines semaines : la joie nous habite. Le Pape François ne manque pas une occasion de rappeler qu'un chrétien sans joie est soit malade, soit qu'il n'est pas chrétien. Pour lui, le chrétien ne doit pas avoir une face de carême mais une face de Pâques. Pour lui, nous ne pouvons pas marcher comme chrétien sans joie. Un cri revient dans presque toutes ses prises de parole : n'ayez pas peur de la joie. Pour lui, le style du chrétien, c'est la joie.

2014-A- Jn 10, 11-16 : Mgr de laval, un vrai vivant

Le temps pascal est celui d'un combat. Le combat de la joie. Celui de laisser la joie nous guider (cf. 1 Pi, 3-9), nous travailler de l'intérieur jour après jour, année après année quelque soit la lourdeur de notre quotidien. Cette joie nous la recevons d'un Vivant sorti du tombeau. D'un Vivant sorti d'une vie d'horreur vécue sans animosité, ni désir de vengeance. Cette joie est une force révolutionnaire qui fait toute chose nouvelle (Ap 21, 5). Qui rend toute vie nouvelle. Toute création nouvelle (Ga 6, 15).

2014-A- Jn 6, 60-69-samedi 3e semaine pascale - manger sa chair- incroyable

Le Christ est ressuscité. Il est vraiment ressuscité. Voilà bien le cri quotidien de la liturgie depuis Pâques. Mais où le Vivant se laisse-t-il pressentir ? Où se laisse-t-il toucher ? Se laisse-t-il-voir ? Jean-Paul II répond pour l'Église dans son encyclique sur l'eucharistie (Mane nobiscum Domine, #19): dans l'hospitalité que nous lui offrons. Aux disciples d'Emmaüs qui demandaient à Jésus de rester « avec » eux, ce dernier a répondu par un don beaucoup plus grand : il a trouvé le moyen de demeurer « en » eux par le sacrement de l'eucharistie. Jésus a trouvé le moyen de poursuivre par eux sa visibilité dans l'histoire.

2014-A- Jn10, 22-30- mardi 4e semaine de Pâques- une voix à écouter

Le temps de Pâques nous aide à faire les premiers pas comme des «ressuscités». Si nous sommes vraiment des ressuscités, si nous vivons en ressuscités, nous rechercherons cette voix dont parle l'évangéliste, pour la goûter. Cette voix est bien ténue, sorte de brise légère (1 Roi 19,11), au milieu de tous les bruits de notre monde. Cette voix, c'est une petite voix, sorte de grain jeté en terre. Un petit peu de levain peut faire lever toute la pâte.

2014-A- Jn 14, 7-14 Samedi 4e semaine de Pâques - voir le Père pour nous voir

Qui voit le Fils voit le Père. Que cela est beau à entendre. Il s'agit de l'une des plus belles révélations de l'Évangile. Jésus et le Père ne font pas un. Ils sont un. Il y a une parfaite communion entre le Père et le Fils. Jésus, précise Jean, ne dit pas ces paroles de lui-même (Jn 12, 50 ; Jn 5, 19) parce qu'affirmer cela par lui-même, c'est rechercher sa propre gloire (Jn 7, 18). Faut-il alors nous étonner de lire qu'on avait apporté des pierres pour le lapider (Jn 14, 31).

2014-A- Jn 14, 27-31a mardi 5e demaine de Pâques- Un vrai départ ?

À plusieurs occasions dans la Bible, Jésus échappe à son entourage. Quand la foule est trop accaparante, il se retire au désert. Au matin de Pâques, il ne s'est pas laissé retenir, ne me retiens pas, Marie (Jn 20, 17). Au soir de Pâques, sur la route d'Emmaüs, il feint de poursuivre sa route pour s'entendre dire reste avec nous, le jour décline (Lc 24, 29). Je pars vers mon Père. Jésus ne se laisse pas saisir facilement. Une mystique, Hadewijch d'Anvers disait : c'est en s'éclipsant qu'il se laisse découvrir; s'il se cache, il nous dévoile ses secrets. Et c'est en se refusant qu'il se livre (Christian de Chergé, retraite sur le Cantique des cantiques, Nouvelle Cité 2013 p.80).

2014-A- Jn 10, 22-30 dédicace basilique françois d'assise

Qui sommes-nous ? À cette question, je laisse le soin à saint Bernard de répondre : Demandons-nous, dit-il, ce que peut bien être la maison de Dieu, son temple, sa cité, son Épouse. Je ne puis le dire qu’avec crainte et respect : c’est nous.

Voilà qui donne un autre regard sur cette fête. Avec nos yeux de chair, nous voyons en imagination un édifice, un temple mémoire où François repose. Avec nos yeux contemplatifs, cette fête élève nos regards jusqu'à reconnaître que, par grâce, nous sommes dans des vases d'argiles, la maison de prière que Dieu construit.

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