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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année a

2017-A-Jn 2, 1-11 -journée des malades: Dieu a du temps pour l'insignifiant:

Peut-on prendre au sérieux cet homme-là quand il dit que l’eau peut devenir du bon vin, que sa chair est une nourriture, que les aveugles voient, que les péchés sont pardonnés ? Jésus console tous ceux qui pleurent, apaise toute faim, étanche toute soif, atténue tous les obstacles à la joie. Ce que fait Jésus semble trop beau pour être croyable et, pourtant, ce qu’il est et ce qu’il fait sont incroyablement beaux et saisissants.

2017-A-Jn 1, 29-3 mardi temps de Noël- on ne finit pas de reconnaître Jésus

Le «lieu» de la naissance de Jean est le sein de sa mère. Là, il s’est réjoui de l’arrivée de Jésus. Le «lieu» de l’engendrement de Jésus est dans les entrailles de Dieu. Au commencement, le Verbe était Dieu. C’est ce secret que Jean nous fait découvrir quand il déclare ceci: je ne suis pas le Messie. Je ne suis pas né de Dieu. Je ne suis pas celui par qui tout a été fait (Jn 1,3). Je ne suis pas la vraie lumière.

2017-A-Mc 1, 21-28 -mardi 1er semaine ordinaire- la beauté de l’effacement

Quelle étonnante demande de la part de Jésus? Ne parle pas de moi, lui demande-t-il. Ne me fais pas de publicité, car tu risques de mal me faire connaître. Jésus est sorti de son Père, est venu vers nous pour des motifs de charité et non pour promouvoir un culte à sa personne. Dans son être profond, dans sa nature profonde, le premier réflexe de Jésus est de ne pas se faire admirer, de ne pas se faire dire qu’il est beau, gentil et fin.

2017-A-Mc 2, 13-17- samedi 1er semaine ordinaire -Lévi ou réformer ce qui est déformé

Nous aimons tous des histoires qui finissent bien. Cette page nous en offre une très belle, presque inimaginable. Jésus ne rend pas beau ce qui est laid en Lévi. Il ne rend pas bon ce qui est mauvais. C’est une belle histoire de transformation comme celle d’un Saül, tombé de son cheval. Histoire qu’on retrouve au cœur de tous les témoignages d’hommes et de femmes qui ont vraiment rencontré Jésus. Jésus nous parle de transformation. De renversement à 180 degrés.

2017-A- Frère André

On parle beaucoup de petitesse dans l’évangile. La question demeure: est-ce une utopie que ce chemin ? Quand on parle de la petitesse de Jésus, on ajoute généralement : mais lui, c’est possible parce qu’il était Dieu. Dans notre monde où la priorité est le succès, la gloire, peu de gens souhaitent se faire petits. Cet appel est pour les autres.

2017-A-Mc 2, 23-28 -mardi 2e semaine ordinaire- Jésus est toujours nouveau

Dans cette homélie que nous offre l’auteur de l’épitre aux Hébreux, on vient d’y lire que Dieu s’est engagé de façon irrévocable ...à nous combler de bénédictions. Pour l’auteur de l’épitre, Dieu est une vraie bénédiction. Il est une vraie bénédiction quand il ne s’empresse pas à condamner des disciples arrachant des épis un jour de sabbat. C’est une incroyable largesse de considération qu’il fait à ses disciples.

2017-A-Mc 3, 20-21-samedi 2e semaine ordinaire - Jésus n'est pas un intellectuel de la religion

Demandons-nous ce matin pourquoi on accourt vers quelqu’un qui a perdu la tête ? La réponse me semble simple. Jésus n’est pas un de ces intellectuels de la religion (homélie, 13/12/16) qui complique la pratique de la loi. Il n’est pas l’un de ceux qui ajoutent détail après détail, amendement après amendement, prescription ou interdiction à l’infini.

2017-A-Mc 3, 31-35 mardi 3e semaine ordinaire- s'ouvrir à l'imprévu

Marc souligne par deux fois (v. 31 et 32) que sa mère et ses frères sont dehors. Dehors, non pas au sens extérieur, mais dehors au sens qu’à leurs yeux, Jésus est fou (Mc 3, 21). Les gens de chez lui (v.21) ne reconnaissent plus Jésus tant il déroge à l’éducation qu’il a reçue. Son comportement est déraisonnable, inconcevable, anormal. Pour ses parents, Jésus a tellement changé qu’il a besoin d’être saisi (v.21), d’être ramené à l’ordre. Voilà le message central de ce passage. Jésus est tellement hors-norme que sa famille, les gens de chez lui veulent le ramener à la raison.

2016-A- Mtt 21, 28-32 - mardi 3e semaine Avent-un simple principe de cohérence

Chaque jour, nous avons mille et une occasions de nous affirmer. Que la demande soit anodine ou importante, c’est toujours notre façon d’y répondre qui importe. Pour la plupart d’entre nous, s’engager avec de vrais oui ou refuser avec des non nets et précis n’est pas facile. C’est avec nos oui et nos non que nous dessinons notre vie. La nôtre, pas celle que d’autres auraient choisie pour nous. Pour dire oui, il faut savoir dire non, dit-on. D’autres affirment que savoir dire non, c’est apprendre à se dire oui à soi-même.

2016-A-Mtt.1, 1-1- samedi 3e semaine Avent- voici le temps de la miséricorde

En lisant La joie de l’amour, je fus étonné, voire surpris, de réaliser comment cette généalogie est faite de situations imparfaites, d’échecs, de ruptures familiales. Aucune ne répond aux critères de bonnes mœurs. Jésus est né d’une longue lignée d’imparfaits. Il est d’une lignée de gens qui s’aimaient mal, au milieu d’une complexité de situations familiales. Cette lignée aux mœurs quelquefois douteuses, est le chemin qui annonce l’arrivée de celui qui essuiera toute larme de leurs yeux: de mort, il n’y en aura plus; de pleurs, de cris et de peine (Ap 21,4).

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