You are here

Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année a

2020 - A- Jn 1, 35-42 -samedi 1iere semaine NOËL - interroger les interrogeants

Jean vient de nous présenter un chemin pour annoncer Jésus. L’archevêque émérite et théologien Mgr Rouet traduit ce chemin par une question : comment rejoindre ceux qui, au-delà de l’opposition entre croire et ne pas croire, donc sécularisés, cherchent confusément quelque chose qui les rejoigne[1] ? Il précise que Jésus se démarque des gardiens de la transmission de la loi en refusant de leur faire un beau discours. Il se laisse approcher et s’approche lui-même des chercheurs de sens.

2020-A- Jn 3, 22-30 - samedi 2e semaine Noël- don de l'écoute

Le texte entendu aujourd’hui, de tous les textes lus ces derniers jours, est celui qui me dérange le plus. Ne rien s’attribuer par soi-même. La lecture précisait : gardez-vous des idoles. Gardez-vous de vous privilégier aux autres. Cela signifie disparaître au profit d’un autre. Il a mis sa propre chair au feu, selon un adage argentin. Tel est ma joie et elle est parfaite, ajoutait Jean à des disciples inquiets de voir que quelqu’un d’autre fascinait les gens plus que lui.

2020-A- Jn 3, 22-30- samedi après Épiphanie- croire, c’est décroître

Le mode de vie de Jean-Baptiste invite à la radicalité vers le bas et à une joyeuse simplicité. Il faut que je décroisse. Émerveillement dans l’humilité de Jean-Baptiste et crainte de devoir le suivre. Jean-Baptiste est le précurseur de la décroissance chrétienne. Pour ceux qui l’entendent avec des oreilles d’aujourd’hui, ces mots résonnent comme des «mots-obus », pour reprendre l’expression de Paul Ariès. Ils cachent pourtant une richesse abyssale, insondable. L’appel à la décroissance fait exploser l’idéologie de «l’égolatrie» (pape François) qui pousse à exploiter son prochain (la terre aussi) et à le(s) traiter comme un pur objet (Laudatio si, no 123).

2020-A- Mc 4, 35-41 samedi 3e semaine ordinaire - tenir bon

Pour le dire bêtement, nous en avons ras le bol de tous ces événements qui affectent la maison commune. Tous les jours, et cela remonte loin dans l’Ancien Testament, se vit l’impact d’un monde où grondent déchirures profondes, comportements inhumains inimaginables (lecture), traumatismes écologiques sans précédent dans l’histoire. Ces remous de l’histoire rappellent implicitement l’arche de Noé.

La première lecture décrit une histoire qui est celle de chacun d'entre nous. Cet homme, c’est toi.

2020-A-Mc 6, 1-6 -mercredi 4e semaine ordinaire - montrer Dieu

Dieu a tant aimé le monde (Jn 3, 16). Il a aimé les siens ; il les a aimés jusqu'à la fin (Jn 13, 1). Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis (Jn 15, 13). Voilà la beauté de toute vie. La beauté de Jésus. À Nazareth, cette beauté n’a pas été reconnue alors que Jésus surprend ses concitoyens. Son attitude soulève la question de son identité.

2019-A-Mt 9, 35;10, 1.5.- samedi 1ière semaine AVENT-attendu et déjà là

vec l’Avent, nous attendons celui qui est déjà présent. Voilà qui résume la saison liturgique que nous commençons. Tout le paradoxe de ce temps liturgique consiste à la fois à attendre et à savoir que le royaume est déjà là, parmi nous (Lc 17,21). Ce temps nous situe dans le présent et se vit au présent.

Il n’est pas l’histoire de récits du passé. Il raconte à travers le regard d’Isaïe, de Jérémie, de Jean-Baptiste, de Matthieu dans sa généalogie, de Luc traçant l’origine de Jésus, l’histoire de guérisons, de découvertes de Jésus, de réponses personnelles qui se produisent aujourd’hui dans nos vies et dans notre monde.

2019-A-Mt 17, 10-13 - samedi 2e semaine AVENT- se lever pour ressusciter

Comme tu es redoutable Élie. Et pourtant Élie a précédemment connu le découragement et la fuite. Il a eu peur de la reine Jézabel, femme cruelle et sans scrupule, qui voulait le tuer parce qu’elle était idolâtre. Il est entré dans une sorte de dépression mortelle. Reprends ma vie : je ne vaux pas mieux que mes pères (1 R 19, 4).

C’est justement dans ce désir de mort, de fuite, de découragement que quelqu’un lui donne à manger, de l’eau à boire parce que la route sera longue. Rejoint par Dieu au milieu de sa détresse, de sa torpeur, de sa lassitude, Élie est devenu un homme à la parole redoutable, à la parole de feu ; un homme en marche non pour sauver sa vie, mais pour aller annoncer une manière de vivre qui donne vie.

2019-A-Lc 1, 39-45 - samedi 3e semaine AVENT- style de Marie ou de Zacharie

l y a, rapporte Luc, l’annonciation à Zacharie. Il y a celle à Marie. L’une fut annoncée dans le temple, dans le Saint des Saints, à un prêtre. L’autre dans une maison perdue dans un petit village éloigné, Nazareth, et de surcroit à une laïque, une femme. Quel contraste entre ces deux annonciations !

Luc, en rapportant ces deux récits, appelle à un changement d’époque, de l’Ancien au Nouveau Testament ; à un changement de style de vie, de pouvoir sacerdotal à serviteur ; à un changement de lieu, du temple à la rue.

2019-A- Mt 2, 13-18 - les saints innocents -vers un comportement christianophobe

Face à Jésus, nous adoptons des attitudes très différentes. Les mages voient une lumière. Hérode, puissant et brutal, ne voit dans l’enfant qu’un danger, qu’une menace pour son pouvoir. Il fera tout son possible pour l’éliminer. En effet, à partir d’un pouvoir oppressif, on ne peut que « crucifier » ceux qui apportent la libération. C’était vrai hier. Aujourd’hui, c’est encore une réalité.

Pages

Subscribe to Année a