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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année b

2015-B- Mc 3, 20-21- samedi 2e semaine ordinaire- Il a perdu la tête

Il a perdu la tête. C'est la vérité toute crue que Marc nous laisse voir dès le début de son évangile et qui persistera jusqu'à la fin de son livre. Il nous montre un Jésus déconcertant au comportement tellement déraisonnable, dérangeant que même ses proches ne peuvent accepter cela. Leur regard s'arrête sur le fils de Joseph et de Marie. Mais celui qui prend la parole dans la synagogue, on ne le reconnait pas. On ne le comprend pas non plus. Il faut être un peu dérangé, avoir perdu la tête que de dire aujourd'hui s'accomplit ce que vous venez d'entendre (Lc 4, 21). On ne percevait pas que Jésus était l'accomplissement de la Promesse attendue.

2015-B-Mc 3, 31-35 mardi 3e semaine ordinaire- Qui est ma mère, une question blessante

Un incident quotidien, presque banal, pour exprimer quelque chose de très profond, très engageant sur ce que cela signifie être proche de Jésus. C'est normal quand des membres d'une famille s'inquiètent des comportements de l'un des leurs de vouloir l'aider. De s'en approcher même sans rendez-vous. Mais la réponse que Jésus donne après un instant de silence, donc ce n'est pas une réponse impulsive, devrait nous faire voir grand.

2015-B-Lc 12, 32-34- sainte Colette

Nicolette de naissance, mais Colette pour la postérité, véritable don de Dieu pour des parents âgés, connut dès son jeune âge une vie de prière intense et un souci constant pour les pauvres et les démunis. Son option pour une vie toute simple, dénudée de toute possession, l'amena à devenir une grande réformatrice de l'ordre franciscain qui, déjà, s'éloignait de ses origines et de son privilège de la pauvreté.

2015-B-Mc 5, 21-43-mardi 4e semaine ordinaire- Jaïre ou le mot qui fait jaillir l'aurore

Deux femmes sont au centre de ce récit, la petite fille de Jaïre âgée de douze ans et celle en perte de sang depuis douze ans. Les deux ont épuisé toutes les ressources humaines de la médecine. Les deux, poussées par un instinct de survie, voient en Jésus leur dernier recours. En nous montrant l'impuissance des hommes, de la médecine, Marc fait ressortir la puissance de la foi. Ta foi t’a sauvée. Ne crains pas, crois seulement.

2015-B-Mc 7, 1-13- mardi 5e semaine ordinaire- et si les autres existaient

Vous annulez la parole de Dieu par la tradition que vous transmettez. Et vous faites beaucoup de choses du même genre. Jésus n'est pas contre la religion de son temps. On le voit régulièrement dans des synagogues. Il ne se présente pas comme un adversaire, un ennemi de la religion, mais ses vives réactions soulèvent tout un recentrement.

2014-B-Mt 9, 35-10,6-8 samedi 1iere semaine avent- Quelqu'un s'intéresse à moi.

Voici le chemin, prends-le, vient de nous dire le prophète Isaïe. Mais la question surgit, instantanée: de quel chemin s'agit-il ? C'est celui qui conduit en périphérie, là où est né Jésus. Le temps de l'Avent nous prépare à sortir de nos sécurités, à nous arracher de nos conforts, pour aller en périphérie, dans nos Bethleem. Dans nos Galilée. Ici, cela signifie vivre cette mystique, le mot est dans la lettre de François adressée à tous les consacrés, de communion dans la prière.

2014-B-Mt 18, 12-14- mardi 2ième semaine avent- se laisser porter par Jésus

Noël nous confirme que Jésus ne s'est pas contenté de s'habiller de notre vie humaine. Il a opté pour vivre en périphérie, hors de la route, disait un rabbin. C'est cet élan d'aller vers les autres qui caractérise Jésus.

Matthieu nous redit cela en nous montrant un Jésus qui sort de sa bergerie à la recherche de la brebis égarée. Toute sa vie, Jésus a parcouru les campagnes, marché de longues heures pour aller rencontrer, aller à la rencontre de ceux qui ne sont pas corrects.

2014-B-MT17, 10-13- samedi 2e semaine avent - veux-tu être prophète ?

Qu'ont en commun Élie et Jean-Baptiste ? Les deux ont montré que Dieu s'intéresse à nous. Mais les deux ont aussi été déroutés par la manière d'agir de Dieu. Pour parler de Dieu, ces deux prophètes prestigieux, de très grande renommée, utilisaient des paroles de feu. Un langage de terreur. L'un, le prophète Élie, sa parole brûlait comme une torche (Ecc 48,1). Par trois fois, il fit descendre le feu du ciel. L'autre, Jean- Baptiste, a aussi crié des mots de feu.

2014-B-Mt 21, 28-32-mardi 3e semaine avent-être ce que l'on est

Que pensez-vous de ceci? Quelle délicatesse de la part de Jésus ! Une interrogation qui ouvre sur une prise de conscience de la manière dont nous vivons. Un homme avait deux fils. Avait deux cœurs. Un cœur qui dit et se contredit. Paul disait d'expérience : Je fais ce que je ne veux pas faire et ce que je veux faire, je ne le fais pas (Rm 7, 19). Le psalmiste demandait la guérison de son cœur : Donne-moi un cœur intègre… unifie mon cœur (Ps 85, 11).

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