You are here

Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année b

2015-B-Mc 1,21-28- mardi 1ere semaine ordinaire- sors de cet hommne

En ouverture de son évangile, Marc nous présente la grandeur et la sainteté de Dieu. Cette grandeur et sainteté laissent entrevoir la distance entre Dieu et nous : saint, saint, saint le Dieu de l'univers. Mais aussi, et c'est rassurant à entendre, cette rencontre à Capharnaüm nous fait pressentir que cette grandeur et sainteté de Dieu nous sont offertes comme plénitude de vie. Ce Dieu lointain (non pas hautain) est aussi ce Dieu nous offrant de partager sa grandeur.

2015-B-Mc 2, 13-17-samedi 1ière semaine ordinaire- Matthieu, veux-tu changer de vie ?

En route vers la formation de son équipe, Jésus regarde un mafioso notoire qui l'invite chez lui à sa table. Consternation chez les uns. Sidération chez les «purs». Jésus, et cela courre à chaque page de l'Évangile, donne la même place d'honneur autant à ceux qui paraissent loin de Dieu, qu'à ceux dont les comportements sont ostensiblement illégaux, qu'à ceux qui sont proches de Lui comme sa Mère.

2015-B- Mc 2, 23-28 -mardi 2e semaine ordinaire- Jésus et le sabbat

Dans le judaïsme on ne parle pas de la foi mais de la Loi, écrit Jean-Marie-Élie Setbon dans De la kippa à la croix, conversion d'un juif au catholicisme, Salvator 2013. Il ajoute que la foi est moins mise de l'avant car la pratique de la Loi est prioritaire. L'auteur sait de quoi il parle parce qu'il a vécu avec une grande honnête, une grande sincérité sa foi judaïque avant d'être touché par un tremblement inexplicable dans sa jeunesse par la vue de la Croix. Il a combattu et caché ce tremblement à ses enfants durant plus de trente ans.

2015-B- Mc 3, 20-21- samedi 2e semaine ordinaire- Il a perdu la tête

Il a perdu la tête. C'est la vérité toute crue que Marc nous laisse voir dès le début de son évangile et qui persistera jusqu'à la fin de son livre. Il nous montre un Jésus déconcertant au comportement tellement déraisonnable, dérangeant que même ses proches ne peuvent accepter cela. Leur regard s'arrête sur le fils de Joseph et de Marie. Mais celui qui prend la parole dans la synagogue, on ne le reconnait pas. On ne le comprend pas non plus. Il faut être un peu dérangé, avoir perdu la tête que de dire aujourd'hui s'accomplit ce que vous venez d'entendre (Lc 4, 21). On ne percevait pas que Jésus était l'accomplissement de la Promesse attendue.

2015-B-Mc 3, 31-35 mardi 3e semaine ordinaire- Qui est ma mère, une question blessante

Un incident quotidien, presque banal, pour exprimer quelque chose de très profond, très engageant sur ce que cela signifie être proche de Jésus. C'est normal quand des membres d'une famille s'inquiètent des comportements de l'un des leurs de vouloir l'aider. De s'en approcher même sans rendez-vous. Mais la réponse que Jésus donne après un instant de silence, donc ce n'est pas une réponse impulsive, devrait nous faire voir grand.

2014-B-MT17, 10-13- samedi 2e semaine avent - veux-tu être prophète ?

Qu'ont en commun Élie et Jean-Baptiste ? Les deux ont montré que Dieu s'intéresse à nous. Mais les deux ont aussi été déroutés par la manière d'agir de Dieu. Pour parler de Dieu, ces deux prophètes prestigieux, de très grande renommée, utilisaient des paroles de feu. Un langage de terreur. L'un, le prophète Élie, sa parole brûlait comme une torche (Ecc 48,1). Par trois fois, il fit descendre le feu du ciel. L'autre, Jean- Baptiste, a aussi crié des mots de feu.

2014-B-Mt 21, 28-32-mardi 3e semaine avent-être ce que l'on est

Que pensez-vous de ceci? Quelle délicatesse de la part de Jésus ! Une interrogation qui ouvre sur une prise de conscience de la manière dont nous vivons. Un homme avait deux fils. Avait deux cœurs. Un cœur qui dit et se contredit. Paul disait d'expérience : Je fais ce que je ne veux pas faire et ce que je veux faire, je ne le fais pas (Rm 7, 19). Le psalmiste demandait la guérison de son cœur : Donne-moi un cœur intègre… unifie mon cœur (Ps 85, 11).

2014-B- Lc 1, 26-38- samedi 3e semaine avent- se réjouir de la joie de Marie

Bénie sois-tu, Toi qui ravis le cœur de Dieu ! Ces mots sont ceux des premières vêpres de l'Annonciation. À quelques jours de Noël, nous sommes devant une des merveilles du Seigneur. Marie ! Une créature humble et faible comme nous, choisie pour être Mère de Dieu, Mère de son Créateur (homélie du pape, 13 octobre 2014).

Pages

Subscribe to Année b