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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Ordinaire

2015-B-Mc 8, 1-10- samedi 5e semaine ordinaire- quelle bonté humaine que Jésus :

Ce matin, nous ne sommes pas devant une démonstration merveilleuse de la puissance illimitée de Jésus ni même devant la plus grande parmi les œuvres puissantes de Jésus. C'est généralement ainsi que l'on comprend ce passage de Marc.

Nous sommes en présence de la beauté d'un Jésus pleinement humain. Humain, ce Jésus, quand il porte une écoute empathique à ses disciples, lui racontant leurs joies et déceptions à leur retour de mission. Humain, ce Jésus, quand il prononce ces mots si bouleversants d'humanité et de délicatesse : si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en route.

2015-B-Mc 8, 14-21- mardi 6e semaine ordinaire- devenir signe de Jésus pour les autres :

À la veille d'entrer en carême, il est bon de nous rappeler que se tourner vers Dieu, c'est ça le carême, c’est autre chose que d'adhérer à un parti politique ou toute organisation sociale, si bonne soit-elle. Une option politique, une organisation sociale, on peut en comprendre de l'intérieur leur finalité.

2015-B-Mc 2, 13-17-samedi 1ière semaine ordinaire- Matthieu, veux-tu changer de vie ?

En route vers la formation de son équipe, Jésus regarde un mafioso notoire qui l'invite chez lui à sa table. Consternation chez les uns. Sidération chez les «purs». Jésus, et cela courre à chaque page de l'Évangile, donne la même place d'honneur autant à ceux qui paraissent loin de Dieu, qu'à ceux dont les comportements sont ostensiblement illégaux, qu'à ceux qui sont proches de Lui comme sa Mère.

2015-B- Mc 2, 23-28 -mardi 2e semaine ordinaire- Jésus et le sabbat

Dans le judaïsme on ne parle pas de la foi mais de la Loi, écrit Jean-Marie-Élie Setbon dans De la kippa à la croix, conversion d'un juif au catholicisme, Salvator 2013. Il ajoute que la foi est moins mise de l'avant car la pratique de la Loi est prioritaire. L'auteur sait de quoi il parle parce qu'il a vécu avec une grande honnête, une grande sincérité sa foi judaïque avant d'être touché par un tremblement inexplicable dans sa jeunesse par la vue de la Croix. Il a combattu et caché ce tremblement à ses enfants durant plus de trente ans.

2015-B- Mc 3, 20-21- samedi 2e semaine ordinaire- Il a perdu la tête

Il a perdu la tête. C'est la vérité toute crue que Marc nous laisse voir dès le début de son évangile et qui persistera jusqu'à la fin de son livre. Il nous montre un Jésus déconcertant au comportement tellement déraisonnable, dérangeant que même ses proches ne peuvent accepter cela. Leur regard s'arrête sur le fils de Joseph et de Marie. Mais celui qui prend la parole dans la synagogue, on ne le reconnait pas. On ne le comprend pas non plus. Il faut être un peu dérangé, avoir perdu la tête que de dire aujourd'hui s'accomplit ce que vous venez d'entendre (Lc 4, 21). On ne percevait pas que Jésus était l'accomplissement de la Promesse attendue.

2015-B-Mc 3, 31-35 mardi 3e semaine ordinaire- Qui est ma mère, une question blessante

Un incident quotidien, presque banal, pour exprimer quelque chose de très profond, très engageant sur ce que cela signifie être proche de Jésus. C'est normal quand des membres d'une famille s'inquiètent des comportements de l'un des leurs de vouloir l'aider. De s'en approcher même sans rendez-vous. Mais la réponse que Jésus donne après un instant de silence, donc ce n'est pas une réponse impulsive, devrait nous faire voir grand.

2015-B-Lc 12, 32-34- sainte Colette

Nicolette de naissance, mais Colette pour la postérité, véritable don de Dieu pour des parents âgés, connut dès son jeune âge une vie de prière intense et un souci constant pour les pauvres et les démunis. Son option pour une vie toute simple, dénudée de toute possession, l'amena à devenir une grande réformatrice de l'ordre franciscain qui, déjà, s'éloignait de ses origines et de son privilège de la pauvreté.

2015-B-Mc 5, 21-43-mardi 4e semaine ordinaire- Jaïre ou le mot qui fait jaillir l'aurore

Deux femmes sont au centre de ce récit, la petite fille de Jaïre âgée de douze ans et celle en perte de sang depuis douze ans. Les deux ont épuisé toutes les ressources humaines de la médecine. Les deux, poussées par un instinct de survie, voient en Jésus leur dernier recours. En nous montrant l'impuissance des hommes, de la médecine, Marc fait ressortir la puissance de la foi. Ta foi t’a sauvée. Ne crains pas, crois seulement.

2015-B-Mc 7, 1-13- mardi 5e semaine ordinaire- et si les autres existaient

Vous annulez la parole de Dieu par la tradition que vous transmettez. Et vous faites beaucoup de choses du même genre. Jésus n'est pas contre la religion de son temps. On le voit régulièrement dans des synagogues. Il ne se présente pas comme un adversaire, un ennemi de la religion, mais ses vives réactions soulèvent tout un recentrement.

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