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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année c

2016-C-Mc 6, 30-34 - samedi 4e semaine ordinaire- Paul Miki

Venez à l'écart. Attention, c'est une invitation dangereuse. Très risquée. Ce matin, c'est un appel à vivre un vrai exode. Si nous prenons au sérieux cette invitation, nous n'en sortirons pas indemnes. Jésus nous propose de sortir d'une existence tout extérieure pour entreprendre une vie immergée en lui, avec courage et générosité. Notre personne, notre histoire, nos attitudes et notre style de vie, tout alors sera changé.

2015-C-Mt 21, 28-32 - mardi 3e semaine Avent- faire oui et être oui

Il est grand temps de redonner de la crédibilité à l'Évangile. Nous donnons trop de contre-témoignages. Les journaux s'en régalent et se font un plaisir certain à dévoiler au grand jour tous ces comportements qui font mal à l'Évangile. Contre-témoignages qui se trouvent aussi à l'intérieur des murs du Saint-Siège.

2015-c-Lc 1, 5-25- samedi 3e semaine Avent- Zacharie, une histoire qui finit bien

Nous aimons tous les histoires qui se finissent bien. En voici une. Il était une fois deux époux âgés, Élisabeth et Zacharie ; ils n’avaient pu avoir d’enfant. L’ange Gabriel apparut à Zacharie et lui annonça qu’il aurait un fils. Élisabeth mit au monde un enfant quelques mois plus tard (Lc 1, 5 et 25).

Nous voyons bien la figure de Jean-Baptiste. Il est une des figures dominantes de ce temps de l'Avent. Nous portons moins nos regards sur son arrivée dans la vie de ces vieillards. Regard-accomplissement de l'humainement impossible. Élisabeth était stérile (Lc 1, 7).

2015-c-Lc 1, 46-56- mardi 4e semaine Avent - Magnificat ou la force de la faiblesse.

Marie connaissait les psaumes par cœur. Quand elle chante son Magnificat (Lc 1, 46-55), elle reprend intégralement les versets du psaume 74. Les humbles, le mot a mauvaise presse aujourd'hui, ceux qui sont toujours derrière, les oubliés, les dédaignés, ceux que le pape François, s'arrêtant, salue en priorité dans ses déplacements, Dieu a pris leur visage en naissant parmi nous.

2016-C-Jn 1, 19-28 - samedi de Noël -être des prophètes de la beauté de Dieu

Il voit ce que le Tout-Puissant lui fait voir. Il tombe en extase et ses yeux s'ouvrirent (Nb 24, 4). Ces mots sont d'un prophète païen, Balaam, qui était pourtant venu pour maudire Israël. Mais le regard de Dieu en lui était plus pénétrant que son regard qui ne voyait que destruction. Ces mots pourraient aussi être ceux de notre peuple aujourd'hui.

2015-C-Mt10, 17-22 - saint Étienne:

Quel mystère ! Un Dieu vient faire l'expérience de notre humanité. Au début du livre de la genèse, Dieu est sorti de lui-même pour entrer en dialogue avec Adam qui se cachait, avec Abraham qui l'a reçu chez lui et qui devient le premier d'une multitude de peuples. Au début des temps nouveaux, Dieu en personne, par son Fils, en s'abaissant jusqu'à nous, vient poursuivre ce dialogue fondateur. Désormais Dieu ne peut plus être considéré comme un principe abstrait mais comme Quelqu'un en conversation d'amitié avec nous.

2016-C-Mc 6, 34-44- mardi après l'Épiphanie- un Dieu qui s'inquiète de nous

Si tu savais le don de Dieu, disait le Christ à la Samaritaine (Jn 4, 10). Et ce don de Dieu, si c'était Jésus Lui-même ? Jean vient de déclarer dans sa lettre que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui (1 Jn 4, 8), mais, précise-t-il, les siens ne l’ont pas reçu (Jn 1, 11). Ce don de Dieu, Jean-Baptiste le reconnaît présent au milieu de vous, en vous, [mais] que vous ne connaissez pas (Jn 1, 26 ; Lc 17, 21).

2015-C-Lc 2, 22-35-mardi octave de Noël- un vieillard qui voit sans cataracte

Quelle richesse dans ce texte que nous venons d'entendre ! En ces jours octaves de Noël, il appelle à nous donner, comme ce vieillard Syméon, un regard qui voit. Oui, il y a des regards qui ne voient rien. Nous voyons, dit le philosophe Heidegger, non pas parce que nous avons des yeux, mais nous avons des yeux parce que nous sommes voyants par le fond de notre nature.

2016-C-Jn 3, 22-30 - samedi après Épiphanie- ministère de l'effacement

our terminer ce temps de Noël, Jean-Baptiste prépare la table pour l'arrivée de Jésus. Pour l'arrivée de l'Époux à qui l'ami Jean est heureux de laisser le champ libre. Mais ses disciples ne l'entendent pas ainsi. Ils voient en Jésus une concurrence déloyale. Une provocation déloyale. Jésus entre en scène à partir du même endroit où Jean-Baptiste baptisait. Comme si ce n'était pas assez, l'évangéliste observe que Jésus connait un plus grand succès que Jean. Tous vont vers lui.

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