Une présence remarquée lors de la 4e Marche mondiale des femmes
Les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM)
disent NON à la traite humaine
Une délégation d’une cinquantaine de personnes, dont quelques-unes ont franchi le cap des 80 ans, s’est jointe à des milliers d’autres femmes pour marcher dans les rues de Trois-Rivières, lors de la 4e édition de la Marche mondiale des femmes. Des affiches colorées et un slogan percutant ont fait remarquer leur présence lors de l’événement.
Contre la traite humaine
Les SNJM en ont profité pour dénoncer la traite humaine, un sujet sur lequel la congrégation a pris position en 2004 afin d’assurer le respect des droits humains en s'opposant à la traite des femmes et des enfants exploités sexuellement et contraints à un travail forcé. Dans leur combat, elles agissent seules ou en collaboration avec d'autres organisations. Elles plaident en faveur de politiques et de programmes qui traitent de la prévention d'un tel trafic.
Un combat qui dure
Pendant la Marche, les SNJM ont été particulièrement touchées par la solidarité exprimée en appui à la cause des femmes autochtones. « Pour rester debout, il faut rester en mouvement, c’est du moins ce que j’ai retenu d’un des messages transmis par les intervenantes », raconte S. Denise Riel, animatrice provinciale des SNJM Québec.
Pour sa part, S. Lise Gagnon, engagée dans le mouvement depuis la Marche du pain et des roses en 1995, débordait d’enthousiasme. « C’est un bonheur renouvelé à chaque fois. C’est stimulant et encourageant de voir que les valeurs véhiculées par la Marche mondiale des femmes rejoignent tout le monde, toutes origines confondues, jeunes et moins jeunes. On réalise de plus en plus qu’il nous faut lutter pour conserver nos acquis. La réussite éclatante de cette 4e édition devrait encourager tous les groupes à poursuivre leur travail en faveur de l’égalité et de la justice.»
Donner une voix aux sans voix
Dans le contingent d’une cinquantaine de personnes réunies par les SNJM, plusieurs ont été émues par cette grande solidarité et cette chimie humaine bien palpable sur place et si difficile à traduire en mots. Le consensus était toutefois général, toutes et tous étaient fiers d’avoir ajouté leurs voix à celles de la dizaine de milliers de personnes présentes pour signaler avec éclat les situations intolérables de pauvreté et de violence.
« Participer à la Marche mondiale des femmes c’est exprimer pour nous, SNJM, notre solidarité avec toutes les femmes souffrant de violence et d’injustice dans le monde. C’est aussi une façon de dénoncer toute la violence faite aux femmes, aux hommes et aux familles par l’industrie de la traite humaine », a conclu, S. Catherine Ferguson, supérieure générale de la congrégation.
Avant d’assumer la direction de la congrégation, cette dernière était très engagée au sein du groupe UNANIMA International qui fait des représentations auprès des Nations-Unies. Elle se dit toujours aussi impressionnée et heureuse de constater la force et la solidarité du mouvement féministe au Québec. « Lors de leurs représentations aux Nations-Unies, les groupes de femmes du Québec assurent toujours une présence forte et très solidaire en faveur de l’égalité des femmes. J’ai toujours constaté de nombreuses affinités avec les valeurs de notre congrégation. Je suis vraiment heureuse et fière d’avoir pu me joindre à tout ce mouvement aujourd’hui. »
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Longueuil, le 21 octobre 2015
Source : Odette Côté – 450 443-8808 |sos@cotecommunications.com
Références photos
#4124 – De gauche à droite, avant le départ : S. Lise Gagnon, S. Florence Vinet, S. Denise Riel et S. Catherine Ferguson.
#1672 – S. Lise Gagnon (à droite)
#1743 – S. Denise Riel (1 ère à gauche) et S. Claudette Bastien
#1740 – S. Catherine Ferguson (1re à droite)