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Bénédiction d’une statue de sainte Kateri Tekakwitha

Date: 
Jeudi, 23 septembre, 2021 - 14:15
Communiqué 
English version below
 
Bénédiction d’une statue de sainte Kateri Tekakwitha
dans la Cathédrale Marie Reine du Monde
en cette Journée nationale pour la vérité et la réconciliation,
le jeudi 30 septembre à 19 h 30
 
 
Montréal, le 22 septembre 2021 – Monseigneur Christian Lépine bénira une toute nouvelle statue de sainte Kateri Tekakwitha qui sera  installée à l’intérieur de la Cathédrale Marie-Reine-du-Monde.  À cette occasion, la population est invitée à prier Sainte Kateri Tekakwitha pour la vérité et la réconciliation, le jeudi 30 septembre à 19 h 30
 
Mgr Lépine sera accompagné par le père Vincent Esprit, C.M.F., curé du Sanctuaire à Kahnawake, et par l’abbé Alain Vaillancourt, curé de la Cathédrale.  M. Roger Twance, coordonnateur de Sainte Kateri au centre-ville, animera l’événement. La statue de sainte Kateri, qui sera placée à côté de la statue de sainte Anne, du côté gauche de la nef, a été  financée par des dons personnels et par l’ordre de vierges consacrées. Elle est une œuvre de l’artiste MC Snow de Kahnawake, qui la présentera au cours de la célébration. 
 
La date choisie pour cette bénédiction et installation est celle de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, jour férié fédéral.   
 
« En pensant aux pensionnats, aux familles blessées et à nos frères et sœurs autochtones au Canada, au Québec et dans le Grand Montréal, nous prions pour qu’il grandisse le dialogue et pour le rétablissement de la confiance, afin de mieux contribuer à bâtir  une société exempte de discrimination et respectueuse de la vie et de la dignité de tout être humain », a déclaré Mgr Lépine.
 
La Cathédrale ne pouvant accueillir que 250 personnes, la célébration sera également diffusée en direct sur le canal diocésain YouTube : Église catholique à Montréal.
 
 
À propos de Sainte Kateri Tekakwitha
 
Kateri Tekakwitha naquit en 1656 à Ossernenon (aujourd'hui Auriesville, dans l'État de New York), d’une mère anichinaabeg (algonquine) et d’un chef kanien’kehá: ka (mohawk).  Elle avait quatre ans quand ses parents et son frère moururent de la petite vérole, qui la laissa elle-même presque aveugle et le visage marqué. 
 
Elle avait 10 ans lorsque son village déménagea à Caughnawaga (aujourd'hui Fonda, dans l'État de New York).  En 1667, ce village reçut la visite de missionnaires jésuites, les Pères Frémin, Bruyas et Pierron.  C'est par eux que Kateri fut d'abord initiée au christianisme. Quand elle eut 18 ans, le Père Jacques de Lamberville vint prendre la direction de la mission de son village. Son oncle, malgré ses réticences, lui permit de recevoir le baptême à condition qu'elle ne quittât pas le village. Après son baptême, Kateri mena une vie de piété axée sur la foi, passant des heures à prier et à confectionner des croix avec des brindilles. Elle refusa de se marier, estimant qu'elle était l'épouse de Dieu et qu'aucun homme ne pouvait prendre dans son cœur la place du Seigneur. Deux ans après avoir été baptisée, elle partit pour la mission Saint-François-Xavier, village kanien’kehá chrétien sis à Kahnawake, sur la rive sud de Montréal.
 
C'est là qu'elle fit sa première communion, le jour de Noël 1677.  Elle prononça en outre un vœu de virginité perpétuelle en la fête de l'Annonciation, en 1679.  À Kahnawake, tout le monde connaissait la foi et la sainteté de Kateri. Elle enseignait des prières aux enfants, prenait soin des vieillards et des malades et assistait souvent à la messe au lever et au coucher du soleil.
 
Mais la santé de Kateri se détériorait. Elle mourut de tuberculose le 17 avril 1680, peu après son 24e anniversaire de naissance, et fut ensevelie à la mission Saint-François-Xavier.  Ses derniers mots furent : « Jesos Konoronkwa » (Jésus, je vous aime). Des témoins rapportent que, quelques minutes après sa mort, les marques de la petite vérole avaient disparu de son visage qui devint rayonnant de beauté.
 
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Blessing of a statue of Saint Kateri Tekakwitha at 
Mary Queen of the World Cathedral
National Day for Truth and Reconciliation
Thursday, September 30, 7:30 p.m.
 
 
Montreal, September 22, 2021 - Archbishop Christian Lépine will bless a new statue of Saint Kateri Tekakwitha to be erected in Mary Queen of the World Cathedral. The population is invited to pray to Saint Kateri Tekakwitha for truth and reconciliation this Thursday, September 30 at 7:30 p.m. 
 
Archbishop Lépine will be accompanied by Father Vincent Esprit, C.M.F., pastor of the Shrine of Kahnawake, and Father Alain Vaillancourt, pastor of the Cathedral.  Mr. Roger Twance, Coordinator of Saint Kateri au centre-ville, will host the event. The statue of Saint Kateri, sculpted by MC Snow of Kahnawake and funded by personal donations and the order of consecrated virgins, will stand beside the statue of Saint Anne on the left side of the nave. The artist will present the work as part of the celebration. 
 
The date chosen for the blessing and installation ceremony is the National Day for Truth and Reconciliation, a federal statutory holiday.   
 
"As we reflect on the residential schools, the grieving families and our Aboriginal brothers and sisters in Canada, Quebec and Greater Montreal, we pray for increasing dialogue and the restoration of trust, so that we may better contribute to building a society free of discrimination and respectful of the life and dignity of every human being," said Archbishop Lépine.
 
Since only 250 persons are permitted inside the Cathedral, the celebration will also be livestreamed on the diocesan YouTube channel: Catholic Church of Montreal.
 
 
About Saint Kateri Tekakwitha
 
Kateri Tekakwitha was born in 1656 at Ossernenon (now Auriesville, NY) to an Anichinaabeg (Algonquin) mother and a Kanien'kehá: ka (Mohawk) chief.  She was four years old when her parents and brother died of smallpox. She also contracted the disease, which left her scarred and nearly blind. 
 
Kateri was 10 years old when her village moved to Caughnawaga (now Fonda, NY).  In 1667, this village was visited by the Jesuit missionary fathers Frémin, Bruyas and Pierron.  It was through them that Kateri was first introduced to the Christian religion. When she was 18 years old, Father Jacques de Lamberville arrived to take over the mission in her village. Her uncle, though reluctant, gave her permission to be baptized, provided that she would not leave the village. After her baptism, Kateri’s pious life was led in devotion to the faith and spending hours in prayer and fashioning crosses out of branches. She refused to marry, maintaining that she was the bride of God and in her heart no man could take the place of the Lord. Two years after her baptism, Kateri left for the St. Francis-Xavier Mission, a Christian kanien'kehá village in Kahnawake on Montreal’s south shore.
 
Here, on Christmas Day, 1677, she made her first communion. She also later took a vow of perpetual virginity on the Feast of the Annunciation in 1679. Everyone in Kahnawake knew of Kateri's faith and holiness. She taught prayers to children, cared for the elderly and the sick, and she would often attend Mass at sunrise and sunset.
 
But Kateri's health was deteriorating. She succumbed to tuberculosis on April 17, 1680, shortly after her 24th birthday and was buried at St. Francis Xavier Mission. Her last words were "Jesos konoronkwa" (Jesus, I love you). Witnesses report that within minutes of her death, the smallpox scars had disappeared from her face, which became radiant with beauty.
 
 
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Source et information :
Erika Jacinto 
Attachée de presse, bureau de l’Archevêque
Directrice, Communications et relations avec les médias 
Archidiocèse catholique romain de Montréal