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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année c

2019-C- Lc 5, 27-32- samedi des cendres - se convertir ensemble

Ce temps qui commence n’est pas seulement un temps de conversion personnelle. C’est en tant que peuple que nous entrons en carême, que nous levons les yeux vers le Seigneur. Non pas que notre démarche personnelle soit sans valeur, mais parce que nous appuyer sur Dieu ne sera jamais une démarche solitaire. Nous ne pouvons nous déresponsabiliser de la communauté des croyants. Paul écrit aux Romains: si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui (12, 26).

2019-C-Lc 11, 29-32- mercredi 1ière semaine carême- Jonas

Dès qu’on m’invite à m’engager dans une cause, une question surgit : pourquoi moi ? Il est facile d’énumérer une kyrielle de raisons pour ne pas accepter de s’engager socialement, humanitairement, dans sa paroisse. S’impliquer dans une cause soulève beaucoup d’hésitations. Que ce soit de s’engager dans une vie de couple, d'avoir des enfants, de s’engager dans la vie religieuse ou dans une activité sportive, cela exige un don de soi.

2019-C-Mc 6, 1-6 -mercredi 4e semaine ordinaire-une parole à désengluer

L’arrivée de l’heure de Dieu, c’est le titre que nous pourrions donner à l’évangile que nous venons d’entendre. Pour éviter toute fausse interprétation de cette arrivée, Jésus reprend des paroles connues des auditeurs du temple, celles du prophète Isaïe. Il confirme que c'est l’heure d’une parole qui relève, remet en marche et redonne la lumière. Les yeux fixés sur lui, les auditeurs du sabbat entendent une déclaration stupéfiante : je suis l’arrivée de cette parole. Voilà la bonne nouvelle qui retentit encore aujourd’hui !

2019-C-Mc 6, 30-34 - samedi 4e semaine ordinaire- apothéose de la rencontre

Qui est celui qui nous invite à l’écart ? Qui est ce Père en qui nous remettons nos vies entre ses mains (Ps 36 1, 6) ? Celui qui nous invite à l’écart, celui qui est notre repos, est un condamné, un bafoué, mis au rang des malfaiteurs. Est-ce bien à ce Dieu crucifié, bafoué, mis au rang des malfaiteurs que nous nous en remettons ? Spontanément, nous nous en remettons au Dieu ressuscité et non à un Dieu bafoué.

2019-C-Mc 7, 14-23- mercredi 5e semaine ordinaire- Jésus, un non pratiquant

Que ce soit avant de se mettre à table, que ce soit avant d’avaler un «fast food», une bonne habitude élémentaire suggère de se laver les mains. L’attitude des pharisiens, des responsables de la religion qui reprochent à Jésus de ne pas réagir en voyant ses disciples qui ne se lavent pas les mains (Mc 7, 5), n’a rien à voir avec l’hygiène. Leur réaction n’est pas une réaction hygiénique comme celle de parents à leur enfant : va te laver les mains avant le diner. C'est un acte religieux, un acte d’ablutions rituelles.

2019-C-Mc 8, 1-10 -samedi 5e semaine ordinaire - une foule entêtée

sommes-nous émerveillés que Dieu se donne en nourriture ? Si nous ne le sommes pas, c’est que nous ne sommes plus dans le domaine de la foi, mais dans celui de l’habitude, de la routine. Nous émerveiller de tendre la main comme une petite mendiante parce que vous êtes bon, ô, mon Dieu, dit Thérèse de Lisieux. Nous émerveiller de nous savoir nourris par Dieu, voilà qui change toute une vie.

2019-C-Mc 8, 22-26- mercredi 6e semaine ordinaire-nous sommes tous aveugles

Aperçois-tu quelque chose ? Notre premier regard est souvent rapide. Il voit l’éphémère. Ainsi en est-il du premier regard de l’aveugle. Il ne voyait pas très clairement Jésus. J’aperçois des gens qui ressemblent à des arbres. Il voyait sans voir. Il a fallu un second geste de Jésus pour que son regard devienne clair. Il distinguait tout avec clarté. C’est progressivement que l’aveugle a vu Jésus, l’humain et le divin.

2019-C-Mc 9, 2-13- samedi 6e semaine ordinaire- transfiguration

Ce matin, imaginons-nous sur la montagne de l’Olympe, élevée au-dessus des nuées, là où les orages ne pénètrent pas ; là où le sommet jouit d’une si continuelle sérénité que les écrits sur le sable ne s’effacent jamais. Tel est l’environnement des témoins de la transfiguration, environnement contemplatif par excellence. Sublime par excellence.

2019-C-Mc 10,13-16- samedi 7e semaine ordinaire- rien, un mot si plein de sens.

Ce matin, un passage de l’écriture qui renferme en quelque sorte la quintessence de l’évangile. La quintessence de notre identité, nous rappelle la lecture de Siracide qui invite à nous arrêter sur notre condition humaine. Nous ne sommes pas les maîtres de la vie. Dans cet appel de Jésus à ne pas éloigner de lui les enfants émerge un mot à méditer, à contempler longuement : rien. Nous avons tout reçu, dit l’auteur du livre. Rien, un mot qui vaut cher, mais que l’esprit du monde cherche à éliminer.

2019-C-Jn 1, 43-51- samedi temps de Noël- sommes-nous des Nathanaël ?

Ce temps de Noël est un temps de passage de la nuit à la lumière. Pour nous indiquer comment faire ce passage, la liturgie nous propose de faire la même expérience que Nathanaël.

Comme la plupart d’entre nous, Nathanaël est un croyant ambigu, un chercheur dans l’obscurité. Sa position de maître en Israël, de grand connaisseur de l’Écriture, ne semble pas remplir le vide intérieur qu’il éprouvait. La pratique de la loi qu’il accomplissait avec perfection ne nourrissait pas ce vide. Il vivait une nuit de foi. Une chose lui manquait : rencontrer un vrai maître.

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