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Les fêtes d'autrefois chez les aînés

Date: 
Mercredi, 18 décembre, 2013 - 13:45

L’Avent… Durant cette période, nos parents nous racontaient le récit de la naissance du petit Jésus; nous étions émerveillés, c’était la joie qui s’installait, petit à petit, dans notre cœur d’enfant. On décorait les marches de l’escalier une à une pour y accrocher nos bas de Noël; nous étions fébriles à l’idée de penser «Que recevions-nous dans ce bas? Orange, pomme ou charbon…» Nous le découvririons seulement la semaine suivante ou le soir même!

 

La veille de Noël, nous nous couchions très tôt pour être frais et dispo. Nos parents nous réveillaient juste avant la Messe de Minuit. On se préparait et hop! Nous embarquions dans la «slay», la charrette qui contenait des briques pour se réchauffer car il faisait très froid à l’époque… Les plus jeunes se couchaient aux pieds des parents bien enveloppés d’une «robe de Buffalo» une couverture de fourrure. Oh! On était bien au chaud. Nos parents prenaient «un petit coup», boissons chaudes et nous voilà partis pour la célébration en chantant en «Chœur» : «Minuit Chrétien, c’est l’heure solennelle».

 

Rendus à l’église, nous chantions dans la chorale. Quelle joie d’y participer!

 

Au retour à la maison, nous mangions des bonnes tourtières de maman, du ragoût de boulettes, des tartes, gâteaux et autres plats cuisinés avec amour. Que la fête commence! C’est à ce moment-là que nos parents nous envoyaient se coucher mais on se faufilait dans les marches d’escalier d’en haut sans qu’ils s’aperçoivent que nous les regardions, nous avions le fou rire. Ah! Ah! Ah! «Nous avions désobéi».

 

Déjà le 25 décembre, Noël. On visitait les crèches dans nos églises et continuions à festoyer toute la journée avec des chants, danses et finalement, nous échangions de bons vœux doux, de paix et de réconciliations. Oui, nos fêtes étaient remplies d’allégresse.

 

Soyons unis dans cette Joie et Paix d’hier à aujourd’hui avec Notre Jésus qui vient combler notre hiver.

 

Les aînés de la Résidence de Beauharnois, par Renelle Gosselin